TON PERE | Jeudi 14 Mai | Carré Sévigné

THÉÂTRE. D’après le roman de Christophe Honoré – Mise en scène de Thomas Quillardet – Cie 8 Avril

Jeudi 14 Mai 2020
20h30 | Carré Sévigné
Durée : 1h40
Tarifs : 24€ / 22€ / 18€
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Avec Thomas Blanchard, Etienne Toqué, Claire Catherine, Morgane el Ayoubi et Adrien Rouyard
Assistante à la mise en scène Titiane Barthel
Scénographie Lisa Navarro
Costumes Marie La Rocca Création son Vanessa Court
Régie générale Titouan Lechevallier
Régie lumière Lauriane Duvignaud
Production 8 Avril
Coproductions La Comédie de Reims – CDN, Le Trident – SN de Cherbourg-en-Cotentin,
Théâtre de la Cité – CDN Toulouse Occitanie, Théâtre de Chelles,
Le Pont des Arts – Centre Culturel de Cesson-Sévigné, Le Gallia –Scène conventionnée de Saintes
Soutiens Le Théâtre de Vanves, le dispositif d’insertion de l’École du Nord, la Région Hauts-de-France et le Ministère de la Culture.
Photo © Elizabeth Gotardo

Je m’appelle Christophe et j’étais déjà assez âgé quand un enfant est entré dans ma chambre avec un papier à la main. C’est par cette première phrase que Christophe Honoré nous fait entrer dans le fulgurant autoportrait romancé d’un homme d’aujourd’hui.

Christophe vit à Paris avec sa fille de 10 ans. Lui, le cinéaste, le metteur en scène de théâtre et d’opéra, mais avant tout l’écrivain. Un jour, il trouve ce mot anonyme et hostile accroché sur sa porte. Confronté à l’image que certains ont de lui. Le livre nous conduit dans les recoins d’une vie mais aussi au coeur de l’adolescence – en Bretagne, avec la découverte du sentiment amoureux. Thomas Quillardet touché par ce récit s’en saisit pour en extraire aussi la sève d’un théâtre d’actualité.

Ton père est un spectacle sur le doute. Comment agir quand la société nous renvoie que nous sommes douteux ? Qui doute de qui ? Ton père questionne aussi l’héritage, la paternité, la liberté des choix amoureux. Comment se construit notre histoire intérieure et que transmet-on à nos enfants ? Que fait-on de nos souvenirs ? Où se logent-ils ?
Le récit est rapide, construit comme une intrigue policière, ce qui en fait un défi théâtral stimulant. La narration très précise suit aussi les méandres de l’intime, du rêve, du désir, de la peur, de l’envie, du souvenir.

Le spectacle interroge la famille, la filiation, la figure du père, plus largement celle des parents. Pour reprendre le titre du film de Jean-Luc Godard c’est un livre et un spectacle qui incitent à vivre sa vie. Thomas Quillardet.

Bord de scène : Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation.

Site de la Cie 8 avril ici