LA DOUBLE INCONSTANCE | Mercredi 29 Avril | Carré Sévigné

THÉÂTRE. Texte de Marivaux – Mise en scène Philippe Calvario – Cie Saudade & happening

Mercredi 29 Avril 2020
20h30 | Carré Sévigné
Durée : 1h45
Tarifs : 26€ / 24€ / 20€
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Avec Luc-Emmanuel Betton, Maud Forget, Guillaume Sentou, Sophie Tellier,
Alexiane Torres et, en alternance, Roger Contebardo et Philippe Calvario
Conseils dramaturgiques Emanuele De Luca
Assistante à la mise en scène Marlène Da Rocha
Scénographie Alain Lagarde
Costumes Coline Ploquin
Lumière Bertrand Couderc
Son Christian Chiappe, Guillaume Leglise
Coiffure Pascal Jehant
Maquillage Karine Gauthier-Vazquez
Production déléguée Cie Saudade – Philippe Calvario Coproduction SN d’Albi,
La Passerelle, SN de Saint-Brieuc, Théâtre Montansier-Versailles, Le Pont des Arts – Cesson Sévigné
Soutien Adami, Spedidam, Centquatre-Paris, Jeune Théâtre National
Photo © Pascal Victor

Après Le jeu de l’amour et du hasard présenté en 2010 et Marie Tudor en 2016, Philippe Calvario présente l’une des pièces les plus célèbres de Marivaux. Celui-ci excelle dans l’art de sonder le cœur humain dans un langage délicat appelé le « marivaudage » qui a renouvelé la comédie sur l’amour naissant et les relations amoureuses.

Arlequin et Sylvia, deux jeunes paysans, ne cachent pas leurs sentiments mais un jeune Prince tombe fou amoureux de la jeune femme et l’enlève. Pour mettre fin aux réticences de Sylvia à son égard, il met en scène un stratagème destiné à prouver la supposée infidélité d’Arlequin.
Marivaux s’amuse à explorer l’inconstance des sentiments, les relations entre maîtres et sujets. Le metteur en scène utilise l’esthétisme du conte. Sur scène, des matériaux du monde moderne côtoient la sensualité des éléments organiques, mur végétal, terre sur le plateau…

Les clairs obscurs des lumières de Bertrand Couderc, le son éléctro de Christian Chiappe et les costumes du 18ème siècle viennent magnifier la mise en scène. Philippe Calvario se délecte des subtilités du texte original, il libère Marivaux, casse les codes pour mieux le servir dans une très belle mise en scène.

C’est très brillant et très cruel, drôle, émouvant, écrit dans une langue étincelante du XVIIIe siècle, mais qui nous semble d’une fraîcheur contemporaine. Le Figaro

Bord de scène : Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation.
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