TOUS LES MARINS SONT DES CHANTEURS | Jeudi 18 Juin | Pôle Kayak France de Cesson-Sévigné

CHANSON/THÉÂTRE. D’après des textes oubliés de Yves-Marie Le Guilvinec – Texte des chansons François Morel
Avec la Péniche Spectacle dans le cadre de leur tournée itinérante départementale.

Jeudi 18 Juin 2020
20h30 | Pôle Kayak France de Cesson Sévigné
Concert en plein air
Durée : 1h15
Tarifs : 22€ / 20€ / 18€
Avec la Péniche Spectacle dans le cadre de leur tournée itinérante départementale.
En cas de mauvais temps, spectacle délocalisé au Carré Sévigné.
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Biographie Gérard Mordillat
Musique Antoine Sahler
Avec François Morel, Gérard Mordillat
Guitare nylon, clavier, choeur Antoine Sahler
Violoncelle, guitare folk, basse électrique, choeur Amos Mah
Un joueur de bombarde breton,
une chorale locale
Production Les Productions de l’Explorateur
Production déléguée Valérie Lévy assistée de Manon Pontais
Photo © M! Frédéric E.Mei

François Morel, Gérard Mordillat, Antoine Sahler, Amos Mah sur la péniche créent une soirée intime, musicale, festive, un clin d’oeil à la Bretagne et aux bretons. Aux sons des claviers, des guitare folk, électrique et basse, du violoncelle et de la bombarde, ils nous content et chantent Yves-Marie Le Guilvinec, ce marin-poète breton.

On sait peu de choses d’Yves-Marie Le Guilvinec, si ce n’est qu’il fut marin-pêcheur, qu’il fréquenta les bancs de Terre-Neuve plus longtemps que ceux de l’école, ce qui ne l’a pas empêché de composer, textes et musiques, lors des moments creux sur le morutier. Il est mort en mer en 1921. On dit que ses chansons eurent en leur temps une réputation aussi grande que celles de Théodore Botrel, auteur de la fameuse Paimpolaise.

Mais, comme dit Rimbaud : il n’y a pas de hasards ou il n’y a que des hasards. C’est dans un vide-grenier à Saint-Lunaire que François Morel, feuilletant de vieilles revues rongées par les embruns, découvrit une brochure de 1894 La Cancalaise dans laquelle douze chansons d’Yves-Marie Le Guilvinec étaient reproduites, illustrées par l’auteur.

Ce fût comme la main du naufragé qui se tend vers son sauveteur. François Morel acheta la revue et fit le serment d’arracher Yves-Marie Le Guilvinec à l’oubli océanique où il était tombé. Avec l’aide de Gérard Mordillat et d’Antoine Sahler, il entreprit de restaurer les textes, de les remettre en musique et surtout de les faire entendre à nouveau.