Aurélien Nadaud
Du 4 septembre au 18 octobre
De l’art urbain à l’art contemporain en passant par les arts dans l’espace public, Aurélien Nadaud pratique un art protéiforme. Ses gestes artistiques reposent entièrement sur le lâcher prise et l’intuition, ce qui l’amène à créer des compositions abstraites et imprévisibles. Les couleurs, l’ architecture, l’ombre, la lumière ont une place prépondérante dans ses oeuvres. Un univers onirique, chimérique, énergétique qui parle de l’invisible pour le rendre visible. A la Galerie Pictura il présentera ses collages, peintures et installations.
Maya Mémin
Du 6 novembre au 18 décembre
Depuis toujours, Maya Mémin s’adonne à la gravure, art qu’elle possède parfaitement, ayant expérimenté toutes sortes de matrices (zincs de toitures, plaques d’égouts, plaques offset d’imprimerie…) et de supports (papier japon, de soie, pelure…).
Feuilles, rouleaux, tout lui est bon pour presser, imprimer, retenir, plier – et elle se plie tout autant à son outil, aux limites imparties – non pas pour produire des oeuvres numérotées à encadrer mais pour investir l’espace, repousser les murs. A la Galerie Pictura elle nous présente une architecture de couleurs.
Annelise Nguyên
8 janvier au 7 février
L’oeuvre d’Annelise Nguyên est paradoxale, même si cela semble une évidence pour elle. La force graphique de ses structures filaires, tiges et plats assemblés par de fines soudures, se déploie dans les 3 dimensions pour atteindre une sorte d’apesanteur épurée. Le métal quitte ici sa matérialité et son inertie pour un monde de mouvements fluides et de légèreté.
Emmanuelle Tonin et Amélie Doussot
26 février au 4 avril
La Galerie Pictura invite deux artistes à exposer ensemble pour une immersion dans le papier.
Artiste et relieuse, Amélie Doussot décloisonne ses pratiques et les fusionne pour relier imaginaire et savoir-faire, sans hiérarchie et s’ouvrir de nouveaux espaces de création. Prennent alors forme des livres-objets, hybrides, entre art et artisanat. Le livre revendique son droit au temps long, dans un monde en pleine vitesse, par son processus de réalisation et le volume démesuré des ouvrages.
Le travail d’Emmanuelle Tonin s’articule entre « l’objet », le dessin, l’installation et la sculpture qui se déploient dans l’espace. Elle sculpte le papier en découpant à différentes échelles, mais avec une même technique d’assemblage, passant de la feuille au volume par superposition.