Vous méritez un avenir meilleur
THÉÂTRE MUSICAL. D’après La Traviata de Giuseppe Verdi.
Mardi 29 Janvier 2019
20h30 | Carré Sévigné
Durée : 2h20
Tarifs : 28€ / 26€ / 24€
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Avec F. Baffi, S. Behloul, J. Billy, R. Charles, E. Chauvin, A. Ciofolo de Peretti, M. Hetzel, B. Le Bris, G.
Levasseur, S. Llado, B. Locher, M. Salvat, J. Séjourné
Conception B. Lazar, F. Hubert et J. Chemla
Mise en scène B. Lazar assisté de J. Séjourné
Arrangements et direction musicale F. Hubert et P. Escobar
Chef de chant A. Cemin
Scénographie A. Caron assistée de N. Brias et F. Commaret
Costumes J. Brochier – Lumières M. Iger
Maquillages et coiffures M. Benmoussa
Production C.I.C.T. – Théâtre des Bouffes du Nord
Coproduction Théâtre de Caen, Espace Jean Legendre, Théâtre de Compiègne – scène nationale (Oise), Le Parvis – scène nationale (Tarbes-Pyrénées), Le Théâtre – scène nationale (Mâcon-Val de Saône), TANDEM scène nationale, Théâtre Forum Meyrin/Genève, Le Moulin du Roc–scène nationale (Niort), Théâtre de l’Incrédule, Cercle des partenaires des Bouffes du Nord
Soutien SPEDIDAM, Région et Arcadi Île-de-France
Participation artistique Jeune théâtre national
Adaptation de La Dame aux Camélias de Dumas, La Traviata est une des œuvres les plus célèbres du répertoire lyrique. Ce mélodrame de la passion et de la liberté a fasciné Verdi qui en fit un opéra intemporel. Benjamin Lazar, Florent Hubert et Judith Chemla s’emparent de ce chef-d’œuvre pour une adaptation théâtrale en rupture avec les conventions de l’opéra.
Le spectacle est porté par Elise Chauvin dans le rôle-titre, sublime Violetta.
La Traviata, c’est la figure libre et forte d’une femme dont les sentiments la consument peu à peu… C’est l’histoire d’une jeune courtisane atteinte d’une tuberculose qui abandonne tout par amour pour un jeune bourgeois rencontré dans une fête volage. Elle reprend vie auprès de son bien-aimé mais les conventions sociales voudront qu’elle le quitte brutalement à la demande du père…
Les spectateurs sont invités dans l’intimité de Violetta à voir de tout près le feu auquel elle se livre parmi les convives de cette fête musicale et fantasmagorique où se mêlent théâtre et opéra, voix parlées et voix chantées, où la distinction entre instrumentistes et chanteurs se brouille.
Interprètes exceptionnels, simplicité et efficacité des décors, musique éternelle et théâtre festif, tout est réuni pour un moment rare.
L’espace de deux heures, Benjamin Lazar a fait de nous non plus des spectateurs jouisseurs et compassionnels mais bel et bien des amoureux blessés au point d’en mourir. LE MONDE