[Annulation] La Bouche pleine de terre du 24 et 25 Mars

Le spectacle La bouche pleine de terre prévu les 24 et 25 Mars au Pont des Arts est annulé.
Nous allons donc procéder au remboursement des billets. Pour cela, merci de nous les retourner par courrier ou par mail ou de les déposer dans la boîte aux lettres située à l’entrée du Pont des Arts avec un RIB avant le 15 avril.

Mardi 24 et Mercredi 25 Mars 2020
20h30 | Pont des Arts
Durée : 1h15
Tarifs : 20€ / 18€ / 16€
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Avec Laurent Charpentier et Marie-Sohna Condé
Dramaturgie Guillaume Cayet
Assistante à la mise en scène Maryse Estler
Dessin et vidéo Étienne Guiol / BK / Digital Art Company
Scénographie Thibaut Fack Lumière Nathalie Perrier Son Martin Poncet
Régie générale et lumière Frédéric Maire
Production Java Vérité
Coproduction Studio–Théâtre de Vitry-sur-Seine, La Manufacture-CDN Nancy-Lorraine,
Le Carreau-SN de Forbach et de l’Est Mosellan, Le Pont des Arts –Cesson-Sévigné
Soutien DRAC Grand Est, Région Grand Est, Département Meurthe-et-Moselle,
Ville de Nancy, DICREAM (demande en cours), Réseau Quint’Est
Photo © Guillaume Amat

Après la belle mise en scène du texte Le Menteur de Corneille la saison passée, Julia Vidit revient avec un texte puissant La Bouche pleine de terre.

Écrivain serbe, auteur de recueils de nouvelles et de poésies, Branimir Scépanović connut en 1974, un succès international avec le roman La Bouche pleine de terre. Un homme dans un train décide d’en descendre et de traverser la campagne pour mettre fin à ses jours. Deux pêcheurs viennent d’installer leur campement. Les trois êtres se croisent et s’entame, sans raison apparente, une étrange chasse à l’homme à travers la nature. Julia Vidit, artiste en résidence à la Comédie cette saison, confie ce récit aux allures allégoriques écrit en deux points de vue – l’homme, les pêcheurs – à un comédien et une comédienne qui glissent du récit à l’incarnation, et à un dessinateur vidéaste, Étienne Guiol, qui accompagne la course poursuite de ses dessins au fusain.

Ni tout à fait un conte, ni tout à fait une parabole, ce court texte en forme de champ-contrechamp de Branimir Sčepanovič réussit à faire dialoguer avec une pointe d’humour les vivants et les morts. Pleine de terre, cette œuvre nous plonge dans une réflexion sensible sur la communauté humaine, l’altérité et l’acte de vivre.