Bérénice : une pièce bouleversante du répertoire racinien.

Après Anna Karénine et Mademoiselle Julie, Bérénice clôt la trilogie de Sabrina Kouroughli et Gaëtan Vassart autour des grandes figures féminines. 

THÉÂTRE. D’après l’œuvre de Jean Racine – Mise en scène Gaëtan Vassart – En collaboration avec Sabrina Kouroughli – Cie La Ronde de Nuit

Jeudi 19 Décembre 2019
20h30 | Carré Sévigné
Durée : 1h50
Tarifs : 26€ / 24€ / 22€
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Avec Stéphane Brel, Magaly Godenaire, Sabrina Kouroughli,
Stanislas Stanic et Gaëtan Vassart.
Scénographie Camille Duchemin
Costumes Camille Aït Allouache
Chorégraphie Caroline Marcadé
Lumières Franck Thévenon assistée de Eliah Ramon
Son Aline Loustalot
Vidéo Grégoire de Calignon
Régisseur lumières Eliah Ramon
Production Compagnie La Ronde de Nuit.
Coproduction Théâtre des Quartiers d’Ivry, Centre Dramatique National du Val-de-Marne
Pont des Arts, Ville de Cesson Sévigné, Théâtre du Jeu de Paume à Aix-En-Provence.
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National, et l’aide de la SPEDIDAM, en Résidence au CENTQUATRE-PARIS.
Remerciements à Jean-Claude Carrière, et à l’Odéon-Théâtre de l’Europe.

Après « Anna Karénine » et « Mademoiselle Julie », Gaëtan Vassart signe le dernier volet de sa trilogie autour des grandes héroïnes théâtrales.
Bérénice,  tragédie écrite par Jean Racine en 1670, raconte le pouvoir face à la perte des illusions, de l’insouciance  et la quête de liberté.
Elle débute par l’annonce de la mort du père de Titus, lequel dévient alors empereur de Rome. L’accès au pouvoir lui demande de quitter Bérénice, l’étrangère reine de Palestine.

Titus l’aime passionnément, mais est-il capable d’embrasser la fonction en renonçant au bonheur conjugal.   Comme son rival Antiochus, roi de Comagène, il ne parvient pas à s’en éloigner…

Gaetan Vassart adapte le texte original de Racine dans une mise en scène épurée. La tragédie prend place dans un espace immense où la parole est acte et mouvement. Les personnages attendent hors de l’espace de jeu. L’espace central, rectangle rouge, est le lieu du poème tel un ring où s’affrontent les sentiments et les destins. Les lumières épousent et enveloppent les déplacements des acteurs avec la présence constante de tous les personnages sur le plateau. Les comédiens manient l’alexandrin avec une profondeur de chant qui laisse entendre les volutes de cette langue.

Une mise en scène qui célèbre magnifiquement cet auteur et cette pièce emblématiques de l’écriture théâtrale.

 

La grande réussite de ce spectacle est d’amener le spectateur au plus près de la langue Racinienne. Chaque acteur joue magnifiquement sa partition. On entend Racine comme rarement. Théâtral Magazine

Bord de scène : Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation