Ancien Malade des Hôpitaux de Paris de Daniel Pennac, avec Olivier Saladin, qui jouera mardi 2 février ainsi que Novencento de Allessandro Baricco, avec André Dussolier, qui sera présenté lundi 8 février, sont tous deux complets.
THÉÂTRE. De Daniel Pennac. Mise en scène Benjamin Guillard.
Mardi 2 Février
20h30 | Carré Sévigné
Durée : 1h20
Tarifs : 26 € / 24 € / 16 €
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De Daniel Pennac
Mise en scène Benjamin Guillard
Avec Olivier Saladin
Création lumières S. Chevallot
Régisseur son L. Perrot
Régisseur plateau M. Hernandez
Construction A. Bailly
Décor Les Ateliers de la Comète
Crédit photo Emmanuel Noblet
Production La Comète (Châlons-en-Champagne)
Production déléguée Les Productions de l’Explorateur
Drôle de titre pour un spectacle aussi vivifiant, énergique et insolite… Ex-Deschiens, Olivier Saladin rayonne seul en scène dans Ancien Malade des Hôpitaux de Paris, douce satire du milieu hospitalier, écrite par Daniel Pennac.
Ce texte loufoque et généreux, qui oscille entre drame et comédie, est le récit d’une nuit, d’apparence classique, aux urgences du CHU Postel – Couperin. Cette nuit va très vite se transformer en un cauchemar sans fin truffé de péripéties dans les différents services de l’hôpital. Un interne, Docteur Galvan, médecin de père en fils, se trouve face à un malade pour le moins déroutant ; ce dernier rassemble à lui seul une multitude de symptômes atypiques laissant médusés et impuissants chacun des collègues spécialistes appelés à la rescousse.
Daniel Pennac, auteur français primé, est adepte de la lecture à haute voix. Ses textes possèdent une valeur orale sans conteste qui offre une possibilité réjouissante du jeu au théâtre. Benjamin Guillard s’en est saisi et reprend à son compte les mots de Pennac « On ne force pas une curiosité, on l’éveille » et met en scène avec intelligence et sobriété le grand comédien Olivier Saladin.
Par son innocence et sa malice, Olivier Saladin fait rire durant tout le spectacle. Cette collaboration délivre à la pièce son côté insolite, et à l’histoire des rebondissements inattendus.
On rit sans cesse, d’un rire franc et heureux, toutes générations confondues. Cette médecine-là fait beaucoup de bien ! Armelle Héliot
THÉÂTRE. De Alessandro Baricco. Mise en scène André Dussollier et Pierre-François Limbosch.
Lundi 8 Février
20h30 | Carré Sévigné
Durée : 1h10
Tarifs : 30 € / 28 € / 20 €
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De Alessandro Baricco
Adaptation française Gérald Sibleyras et André Dussollier
Mise en scène André Dussollier et Pierre-François Limbosch
Avec André Dussollier
Pianiste Elio di Tanna
Trompette Sylvain Gontard
Batterie et percussions Michel Bocchi
Contrebasse Olivier Andrès
Collaboration Stéphane de Groodt
Scénographie et images P-F. Limbosch
Création et direction musicales C. Cravero
Collaboration artistique C. d’At
Lumières et images C. Grelié
Crédit photo Christian Ganet
Production Les Visiteurs du Soir
Coproductions Bonlieu Scène Nationale (Annecy), Anthéa Antipolis Théâtre (Antibes), CDDB Théâtre de Lorient, Célestins Théâtre de Lyon, Théâtre du Gymnase (Marseille), Théâtre Royal de Namur, Théâtre du Rond-Point (Paris), Théâtre Molière (Sète), Théâtre Liberté (Toulon), Théâtre Edwige Feuillère (Vesoul)
Adaptation du récit d’Alessandro Baricco, Novecento est une pièce drôle et émouvante, portée par l’intelligence et la finesse de jeu d’André Dussollier.
L’histoire est celle d’un enfant de l’Atlantique nommé Novecento qui est devenu le plus grand pianiste de tous les temps. Abandonné sur le piano d’un prestigieux paquebot transatlantique en 1900, il vivra sur le navire qui l’a vu naître… en descendra-t-il un jour ?
André Dussollier, comédien et co-metteur en scène de la pièce, livre une interprétation surprenante, proche de la performance. Construite comme un long monologue, le comédien joue plusieurs personnages sur scène. Conteur énergique et élégant dans le rôle de Tim Tooney, un ami trompettiste, il pose un regard tendre et admiratif sur la fabuleuse histoire de ce pianiste dans une atmosphère de croisière de légende des années 20, ponctuée de jazz et de joie.
Novecento est une pièce dynamique où la sobriété efficace de la scénographie de Pierre-François Limbosch laisse place au jeu d’André Dussollier qui envahit la vaste scène par son extraversion affectueuse, et au talentueux quartet de jazz qui rythme la pièce par l’omniprésence des interludes musicaux. La pièce a été récompensée par le Molière du meilleur comédien pour André Dussollier. Un spectacle qui nous plonge dans les années folles traversées de jazz, d’humour et d’émotion.